Je me félicite du texte issu des travaux de la Commission Mixte Paritaire (CMP) qui s’est réunie hier après-midi pour statuer sur les dispositions restant en discussion entre l’Assemblée nationale et le Sénat au terme de l’examen par les deux Chambres du projet de loi dit « MAPAM » sur les métropoles.
En effet, le texte de loi prévoit désormais clairement la création automatique, aux côtés de Paris, Lyon et Marseille, de métropoles de droit commun aux larges compétences, dont Grenoble fait partie. En tant que Président de l’Association des Maires de Grandes Villes de France, je plaide de longue date pour la reconnaissance du fait urbain dans notre organisation territoriale, à l’heure où 80% de nos concitoyens vivent en zone urbaine et 60% dans les grandes villes.
Je suis par ailleurs plusieurs fois intervenu en séance à l’Assemblée lors des débats en première et seconde lecture pour permettre à Grenoble d’être la seule ville de France à bénéficier de ce nouveau statut sans être capitale régionale, avec Nice qui bénéficiait quant à elle du statut de métropole de la loi de 2010. J’ai aussi plaidé en faveur de l’automaticité de la création des métropoles de droit commun et de l’élection au suffrage universel direct des élus communautaires.
Je me réjouis aujourd’hui que ces points se retrouvent dans le texte issu de la CMP qui sera prochainement présenté par le Gouvernement devant l’Assemblée et le Sénat pour être définitivement ratifié. Grâce à cette loi, la métropole grenobloise pourra continuer à rayonner, forte de nouvelles compétences en matière sociale, économique et environnementale, sources d’attractivité, de croissance durable et solidaire pour notre territoire et donc d’emplois pour nos concitoyens. »