Vincent Peillon, ministre de l’Education Nationale, était en déplacement à Grenoble, ce lundi, à l’occasion de la Journée de mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité.
Afin de rendre hommage Marie Reynoard, héroïne de la Résistance grenobloise, la visite ministérielle s’est déroulée à la cité scolaire Stendhal où la fondatrice du mouvement « combat » avait enseigné avant la Seconde Guerre mondiale.
En présence des lycéens et collégiens de Stendhal, mais également d’une classe de l’école Lucie-Aubrac et d’élèves du lycée Marie-Reynord de Villard-Bonnot, le ministre a rendu hommage à ces résistants « qui ont risqué leur vie pour défendre une certaine idée de l’humanité ».
Parmi les temps forts qui ont rythmé cet après-midi, un grand moment d’émotion lorsque le Gabrielle Giffard, alias « Ariel », a témoigné de son histoire. Elle avait 15 ans quand elle s’est engagée dans la Résistance.
Lors des allocutions, j’ai rappelé que « la ville de Grenoble est belle par son histoire et sa capacité à accueillir. Grenoble, la rebelle, a lutté contre le tyran nazi et a été une terre d’accueil des Justes. Ce n’est donc pas un hasard si elle a été faite ville Compagnon de la Libération par le Général de Gaulle en 1944. Dimanche, nous étions réunis autour de Simone Lagrange, Présidente de l’Amicale des anciens déportés d’Auschwitz-Birkenau et des camps de Haute-Silésie à l’occasion du 69e anniversaire de la Libération du camp d’extermination d’Auschwitz. Elle témoigne toujours dans les établissements scolaires pour que l’on n’oublie jamais à quoi conduit le racisme et l’antisémitisme ».
J’ai conclu mon intervention en insistant sur le fait que « Grenoble et notre pays n’ont jamais été aussi beaux que lorsqu’ils sont ouverts aux autres ».