J’ai eu ce matin le grand plaisir d’accueillir les délégués du congrès national du Conseil Français de la Citoyenneté de Résidence (COFRACIR) qui se tient à Grenoble cette fin de semaine. A l’heure où beaucoup de gens doutent de la nécessité d’avoir une politique d’accueil des étrangers en France, j’ai tenu à rappeler combien notre ville est enrichie par plus de 80 nationalités qui vivent , étudient, travaillent, et participent à la vie sociale de notre ville.
Grenoble doit à sa volonté d’avoir une politique internationale et à la présence sur son territoire de cette importante diversité culturelle, d’être aujourd’hui une ville qui compte sur le plan économique et social au-delà des frontières. Alors comment imaginer que des personnes qui vivent en résidence depuis plus de 5 années dans notre ville, qui payent des impôts, qui sont engagées dans la vie locale , ne puissent être électeurs et éligibles lors des élections locales ? Je réaffirme mon attachement à la proposition d’une évolution législative sur ce point fondamental, parce qu’il s’inscrit dans la logique de l’universalité des droits de l’Homme.
