C’est avec satisfaction que j’ai appris que la mise en examen de Martine Aubry dans le dossier de l’amiante a été annulée par la Cour d’Appel de Paris, conformément aux réquisitions du Parquet général. A l’annonce de cette décision, j’ai tenu à l’assurer de mon amitié fidèle. Par cette décision, la justice reconnaît qu’aucune faute ni négligence ne peut lui être imputée dans la gestion de ce drame sanitaire entre 1984 et 1987, alors qu’elle était Directrice des relations du Travail, comme elle n’avait cessé de le dire depuis le premier jour. C’est également la reconnaissance de la droiture et du dévouement qui caractérisent l’action de Martine Aubry, tant au cours de sa carrière professionnelle que de son engagement politique.
Toutefois, et comme elle l’a rappelé elle-même hier matin, cette décision ne doit pas faire oublier l’essentiel : les victimes de l’amiante et leurs familles doivent pouvoir connaître toute la vérité sur les fautes et responsabilités engagées dans cette affaire. Je ne doute pas que la police et la justice continueront d’oeuvrer en ce sens pour faire toute la lumière sur ce dossier.