Profitant de l’interruption de l’activité parlementaire à Paris, j’ai déjeuné mardi midi avec les acteurs des quartiers Abbaye, Jouhaux et Châtelet. Etaient notamment présents autour de la table les présidents d’unions de quartier, le directeur de l’école Grand Châtelet, Madame la principale du Collège Vercors, le proviseur du lycée Argouges, un représentant du Codase, de l’association ArtiSens, la responsable de l’antenne Mairie de secteur ainsi que Geneviève Fioraso et Sylvie Drulhon.
L’occasion de faire un tour d’horizon de la vie de ces quartiers, des réalisations, des projets, de l’animation, mais aussi d’aborder les problèmes d’éducation, de logement, de tranquillité publique et d’emplois dans des quartiers populaires où bien souvent se trouvent les populations les plus fragiles. Nous avons également évoqué le contexte de crise que nous connaissons et malgré les efforts des collectivités, tous ces acteurs sont bien conscients du fait que nos moyens ne sont pas sans limite et du « manque » de soutien de l’Etat quant à la politique de solidarité active que nous menons.
Comme je le répète souvent, depuis 1995 la solidarité est au cœur de nos préoccupations. Certes, le développement économique est une locomotive essentielle, certes le rayonnement d’une ville fait aussi la fierté des responsables politiques mais il est une chose à laquelle je tiens particulièrement c’est que ce développement et les richesses qu’il crée soit le carburant de nos politiques de solidarité pour l’éducation, pour l’emploi, pour l’insertion, pour le logement, pour la santé, pour tous.
